SHEDLOX
1/5
Comment perdre trois ans de sa vie : Mon expérience en lycée
Quand je repense à mes années de lycée, c'est un mélange d'absurdité et de chaos. Trois ans perdus dans un établissement où la maternelle, le primaire, le collège et le lycée sont mélangés, créant une ambiance surréaliste et immature. La discipline y était quasi inexistante, et l'enseignement... disons qu'il laissait fortement à désirer.
Pour vous donner un aperçu de ces années que je préfère oublier, voici un résumé année par année.
Seconde : l’anarchie totale
Dès la seconde, j'ai compris dans quel genre de lycée j'étais tombé. En classe, c'était le chaos absolu : chaises jetées, bagarres fréquentes, et des profs dépassés, incapables de rétablir l'ordre. Côté cours, il n’y avait aucune pédagogie. Je me souviens d’un professeur qui nous demandait simplement de lire un livre pendant quatre heures, sans aucune interaction ni explication. Ce n’était pas un cours, c’était une perte de temps totale. Quant à la gestion des élèves, elle se limitait à mettre des 0/20 pour tout et rien et à appeler nos parents à la moindre occasion pour nous mettre la pression.
Première : un semblant de calme, mais toujours autant de stress
L'année suivante, les choses se sont un peu calmées... après l'exclusion de trois élèves. Mais le suivi pédagogique restait inexistant. Les professeurs se contentaient de nous rappeler que si nous échouions au bac, nous finirions "bons à rien". Le stress était constant, et le soutien, inexistant. Les relations entre professeurs et élèves étaient teintées de mépris, de moqueries, et parfois même d'insultes, ce qui n'arrangeait rien.
Terminale : la fin d’un cauchemar, mais le début d’un traumatisme
En 2022, l’année de terminale a culminé avec une sortie scolaire en Espagne, un voyage censé être un moment de détente... qui s’est transformé en véritable cauchemar. Dès notre arrivée, une professeure (que je vais appeler F.B., elle se reconnaîtra) a fait preuve d'un comportement inacceptable en attachant mon ami de couleur , sous prétexte qu'il était trop agité. Oui, vous avez bien lu : elle a attaché un élève, avec une laisse, en pleine rue.
Les remarques absurdes n’ont fait qu’empirer : « Arrête de parler, ici on n’est pas chez toi ! », « Enlève ton bob, le soleil ne va pas te manger ! » alors qu'il faisait 30 degrés. La situation atteignait des sommets de ridicule et d'humiliation.
Et pour couronner le tout, la dernière nuit de ce fameux voyage, mes amis et moi avons décidé de rester éveillés pour profiter au maximum avant de prendre l'avion. Vers 4h du matin, nous plaisantions entre nous quand la prof F.B. et sa collègue ont fait irruption dans notre chambre, furieuses. F.B. m’a tiré violemment du lit superposé où j’étais, m'insultant de tous les noms ( TU VA FAIRE QUOI , HEIN TU VA ME FRAPPER HEINNN VAS Y VAS Y MONTE DANS LA CAMBRE JE VAIS TE MONTER SES QUOI LA RUE ). Elle m’a traîné dans le couloir en me hurlant dessus, menaçant de me "montrer ce que c’est, la rue" en montant sur trois marches pour me parler face à face, comme si elle cherchait à m'intimider.
Cette scène m’a valu un conseil de discipline. Lors de ce conseil, ils ont inventé toutes sortes de mensonges, prétendant que j'avais insulté des Espagnols, que la police était intervenue et que j'avais tenté de frapper la prof. Heureusement, grâce à mes parents et à ma détermination, j’ai réussi à obtenir la mention Assez Bien au bac, malgré tout.
Si je devais donner un conseil aux futurs élèves, ce serait simple : évitez cet établissement à tout prix. Trois ans d’intimidation, de chaos, et de mépris m’ont appris une chose : certaines écoles n’ont de scolaire que le nom.