Sophie
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Mon fils a été viré (sans nous prévenir par anticipation, je l’ai appris après avoir pris moi-même rdv pour autre chose, sur le pas de la porte de sortie).
Argument : il « manquait de motivation ».
Sa moyenne était passée de 14 à 11/20, toujours au-dessus de la moyenne de la classe, à la suite de la maltraitance d’une professeur non puni, mon fils en revanche l’a été.
Il était aussi épuisé, en train tomber malade, (aujourd’hui reconnu comme handicap). J’ai demandé un PAI en urgence en cours d’année, personne n’a voulu écouter.
Le diocèse n’a jamais voulu me recevoir, m’envoyant un e-mail manquant de la neutralité attendue, après conversation avec le proviseur : « c’est vous qui ne voulez pas entendre. »
J’ai demandé aussi que mon fils puisse doubler : refus. Proposé qu’il passe un an aux Etats-Unis puis revienne : refus en me disant qu’aucun bon établissement n’accepterait. Bien au contraire, la fameuse école active bilingue dans le 15eme, me l’a justement conseillé : école qui a eu mon fils deux années dans ses effectifs en lui faisant sauter une classe à l’entrée et qui n’en pense que du bien, a continué gentiment à me conseiller avec une bienveillance et une efficacité inconnues à st do.
Pourtant mon fils a eu son bac général dans son nouveau lycée, public, avec mention (dont 18/20 en maths et 20/20 en sa seconde option) malgré sans maladie.
Il a fini parmi les meilleurs du concours d’écoles d’ingénieurs Avenir.
Attitude de la direction manquant cruellement de bienveillance.
J’ai eu ensuite reçu de nombreux témoignages de membres du personnel et de parents ou d’élèves ayant subi le même sort. C’est destructeur pour l’enfant comme pour ses frères et sœurs, comme le reste de sa famille.
De la contrefaçon de chrétiens, un vernis catho « faites ce que je dis, pas ce que je fais », un mauvais exemple, contre-témoignage, pour les enfants exclus, comme pour ceux qui restent. Image délétère aussi dans les établissements publics où atterrissent ensuite les élèves rejetés et abîmés. Machine à créer de l’athéisme ou de l’hostilité envers cette religion.
Certains membres du personnel sont adorables et très compétents. Le niveau est bon. Néanmoins, l’indicateur de réussite au bac est corrélé au fait que les élèves moins bons sont remerciés avant la Terminale. Pour une meilleure objectivité des données, il faudrait connaître le nombre d’élèves exclus contre leur volonté pour des résultats jugés insuffisants au risque de faire baisser les statistiques.
Le christianisme, religion de la Personne, est ici défiguré par un établissement qui prend les enfants pour des numéros et les traitent comme des robots, sauf s’ils sont excellents ou enfants de parents ayant une grosse situation (j’ai constaté une différence de traitement notoire).
Correction fraternelle pour améliorer le traitement des élèves et de leur famille.
La direction et le diocèse ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas et portent la responsabilité de tels actes.
Nuances à apporter :
- certains profs, surveillants n’ont perdu ni leur faculté de discernement ni le courage de dire la vérité
- les élèves qui travaillent bien (et leurs parents) ne seront jamais embêtés ni conscients de ce qui se passe réellement et de la violence subie par les élèves en difficulté (et par leurs parents)
- ce type de témoignage concerne moins les élèves avant l’arrivée du nouveau proviseur en septembre 2016, l’atmosphère et l’état d’esprit qui animaient st do étaient tout autre : l’excellence avec le soutien réel des élèves en difficulté. C’est pour cette raison que j’avais choisi cet établissement sur les conseils d’une mère de famille de 4 enfants dont 3 y étaient déjà passés avant 2016, avec des profils scolaires et de personnalités très très variés…
St Dominique, le véritable, doit se retourner dans sa tombe.
Peut-être la direction devrait-elle lire ou relire st Thomas d’Aquin ? Et surtout demander aux dominicaines sur place si elles y sont toujours ou au 222 de l’Annonciation ou à st Joseph rue des Tanneries de prière copieusement pour eux.
